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14 janv. 20212 Min
C’est-à-dire au moment où vos muscles produisent de l’acide lactique plus vite que votre corps ne peut le recycler. Le but est de repousser cette limite.
On parle de seuil aérobie, lorsque le coureur est en aisance respiratoire suffisante. Son effort ne provoque pas de dette d’oxygène, il est donc suffisamment modéré. Il se situe habituellement entre 70 et 85% de sa FCM.
Le seuil anaérobie :
Le seuil anaérobie représente l’intensité de course à partir de laquelle l’organisme n’a plus suffisamment d’oxygène pour poursuivre son effort et n’arrive plus à recycler les lactates.
Le seuil anaérobie est généralement compris entre 85 et 95% de sa FCM.
C’est l’intensité maximale correspondant à un travail soutenu sur une durée assez longue.
Acide lactique et lactate :
Durant n’importe quel exercice physique, même un peu intense, les muscles produisent en permanence des lactates. Mais ils sont eux-mêmes réutilisés comme carburant pour fournir de l’énergie ou sont en quelque sorte « tamponner » par les bicarbonates présents dans le sang.
Malheureusement c’est réutilisation est limitée et lorsqu’on produit beaucoup de lactates (si on court vite ou si on augmente la densité par exemple) il y a un moment où la production devient supérieure au recyclage et où les lactates s’accumulent dans le sang.
Les sorties au seuil habituent progressivement l’organisme à courir à la limite de la surproduction et vous permettent de recycler de mieux en mieux l’acide lactique.